Le gouvernement avait déposé, dans le projet de loi biodiversité, un amendement alambiqué destiné à donner, en fait, un permis de polluer  aux industriels. 

Cela signifiait que, dans le cas du naufrage de l’Erika par exemple, Total, le donneur d’ordres, aurait été dispensé de payer pour les dégâts causés, charge qui serait revenue aux contribuables.

Il y avait là de quoi exaucer les rêves de tous les industriels pollueurs.

La ficelle était sûrement un peu trop grosse et, le soir même, le gouvernement a dû retirer son amendement… Mais cela traduit bien ce que ce gouvernement a à l’esprit : servir les patrons, c’est son obsession.