| Juin 2001 |
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Non aux licenciements |
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Non aux licenciements
A Saint-Chamond, trois entreprises licencient par petits paquets : Loire Composites ( Z.I. du Coin ), SOFACO ( Z.I. de la Soie-Izieux ) et NITECH ( Z.I. du Clos Marquet ). Dans ces entreprises, quand il y avait du travail,il fallait "coucher à la boîte" pour satisfaire les commandes. Maintenant que l'activité ralentit ou que le patron change de stratégie, c'est la porte et l'ANPE.
Tous les travailleurs doivent se sentir concernés par ces attaques patronales. Le gouvernement Jospin a montré qu'il ne voulait pas interdire les licenciements. Ce sera aux travailleurs, par leurs luttes, d'imposer une telle mesure.
NITECH appartient au groupe STORK qui a les moyens de maintenir les emplois. Ses profits le lui permettent. Cette entreprise de Franche-Comté a été délocalisée à Saint-Chamond grâce à diverses aides importantes provenant des collectivités locales, des fonds européens et de divers organismes dont la SOFRED, la société de reconversion du GIAT.
Les objectifs annoncés de création d'emplois n'ont jamais été atteints malgré les aides importantes.
Monsieur Ducarre, le maire de Saint-Chamond, déclarait dans un tract électoral de juin 1995 : "NITECH a préféré Saint-Chamond à des villes renommées..." et "leader en Europe, sa forte croissance amènera la création de cent emplois en deux ans..."
Au contraire, après des licenciements en 1997, c'est une nouvelle charrette ces jours-ci et ce n'est peut-être pas la dernière malheureusement. NITECH a touché des aides importantes censées créer des emplois, pas pour licencier.
Il n'y a pas si longtemps, le repreneur de BAYARD a fermé cette entreprise après avoir licencié toutes les ouvrières. Il avait empoché, pourtant, lui aussi, des aides importantes. Nous refusons que ce scénario se répète avec NITECH.
Le 15 juin 2001
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