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 Rhône-Alpes mis à jour le 02/04/ 

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28 mars
Au soir du deuxième tour des élections régionales

     Le deuxième tour a confirmé et accentué le désaveu sévère infligé à la droite au premier tour. On ne peut que s'en réjouir. La droite paie sa politique réactionnaire, rétrograde, anti-populaire, cyniquement intitulée « politique de réformes ». Malgré ce désaveu, Raffarin persiste et signe et promet de continuer.
     C'est la gauche plurielle, c'est-à-dire en fait le Parti socialiste, qui bénéficie de ce vote de désaveu contre la droite. Malheureusement, même au niveau régional, on ne peut pas espérer du Parti socialiste un infléchissement important de la politique qu'a menée la droite, en arrêtant par exemple les subventions accordées au grand patronat pour consacrer l'argent ainsi économisé aux services publics et à la population. Les travailleurs, la population n'ont pas intérêt à mettre leurs espoirs de changement véritable dans le retour de la gauche au gouvernement, car elle s'est bien gardée, pendant sa campagne, de prendre des engagements concrets, ne serait-ce que celui de retirer les mesures les plus anti-populaires que le gouvernement a prises et va encore prendre.
     Bien au-delà de sa traduction électorale, nous espérons que ce mécontentement se traduira par une résistance accrue du monde du travail, là où il peut être fort, dans les entreprises et dans la rue, contre Ies coups du patronat et du gouvernement
Arlette Laguiller
Communiqué LCR-LO Rhône-Alpes du 22 mars .

     Le gouvernement Raffarin et l'offensive brutale antisociale menée depuis deux ans viennent d'être désavoués. Comme le gouvernement, la liste Comparini-Gaymard est sanctionnée. L'augmentation du chômage, les privatisations, la suppression des allocations pour les chômeurs, la démolition du système des retraites et les attaques contre l'Education nationale ont été massivement rejetées.
     En Rhône-Alpes comme ailleurs, la gauche profite de cet état de fait, sans que l'on puisse affirmer qu'elle a retrouvé la confiance de l'électorat populaire.
     Malheureusement, le Front National confirme ses positions. Il continue à représenter un danger.
     Le mode de scrutin de ces élections favorise les partis dominants. Ainsi, avec une augmentation du nombre de nos voix par rapport aux élections régionales de 1998, nous n'aurons aucune représentation dans les conseils régionaux. En Rhône-Alpes, nous passons la barre des 5 % dans trois départements, ce qui nous aurait permis, dans le cadre du mode de scrutin de 1998, d'obtenir un élu dans la Loire et un élu en Isère. Pour le deuxième tour, comme nous l'avons dit pendant notre campagne, nous ne donnerons pas de consigne de vote. C'est à nos électrices et électeurs de se déterminer.
     Nous continuerons à défendre les objectifs qui ont trouvé pendant la campagne un écho favorable parmi les travailleurs : c'est bien par leurs luttes qu'ils les imposeront.
Roseline Vachetta, tête de liste de la liste
Ligue communiste révolutionnaire - Lutte ouvrière
en Rhône-Alpes

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21 mars (22h50)
Déclaration commune LO-LCR
après le 1er tour des élections régionales

     Le gouvernement Raffarin et l'offensive brutale antisociale menée depuis deux ans viennent d'être désavoués. L'augmentation du chômage, les privatisations, la suppression des allocations pour les chômeurs, la démolition du système des retraites et les attaques contre l'Education nationale ont été massivement rejetées.
     Quant à savoir si cela signifie une confiance renouvelée pour les partis de gauche de la part de l'électorat populaire, c'est une autre affaire. Car ce désaveu de la droite n'est pas une approbation de la gauche, même si c'est elle qui profite de cet état de fait.
     Le Front National confirme ses positions. Au moins la démoralisation de l'électorat populaire ne lui a pas vraiment profité, même s'il représente un danger.
     Le mode de scrutin de ces élections favorise les partis dominants. Ainsi, avec une augmentation du nombre de leurs voix par rapport aux élections régionales de 1998, les révolutionnaires n'auront aucune représentation dans les conseils régionaux.
     En ce qui concerne les listes LO-LCR, à l'échelle nationale nos scores se maintiennent et cela montre que l'électorat d'extrême gauche reste stable depuis des années, même si ses résultats ont connu des variations. De toute façon, nos organisations, aussi bien LO que la LCR, militent aussi, en permanence, parmi le peuple, les travailleurs, les salariés, les retraités, les chômeurs, les jeunes et tous ceux qui sont les victimes de cette société, pour les convaincre qu'il y a d'autres façons de changer leur sort.
     Les résultats des listes LCR-LO montrent aussi qu'une partie significative de l'électorat s'est retrouvée dans les objectifs que nous avons défendus pendant la campagne. Cela représente un espoir pour les luttes futures. C'est dans ce sens que nous mènerons ensemble la prochaine campagne des élections européennes.
     Pour le deuxième tour, comme nous l'avons dit pendant notre campagne, nous ne donnerons pas de consigne de vote et nous ne fusionnerons avec aucune liste. Nos électrices et électeurs se détermineront librement.
     Nous continuerons à défendre les objectifs qui ont trouvé pendant la campagne un écho favorable parmi les travailleurs en sachant que ce n'est pas dans les urnes mais par leur lutte que les travailleurs les imposeront.

Lutte Ouvrière - Ligue communiste révolutionnaire

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