La direction de Campingaz a annoncé récemment son projet de suppression de 157 emplois à l'usine de St Genis-Laval. Cette entreprise n'a pas de difficultés financières particulières. Mais pour augmenter les profits de ses actionnaires, la direction profite de l'incendie d'un atelier pour délocaliser une partie de sa production en Chine.
      Les dirigeants de Campingaz font comme tous les patrons : ils réduisent les effectifs, multiplient les licenciements, développent la précarité, diminuent les salaires et mettent en concurrence les travailleurs au niveau de la planète entière. Rien que dans le Sud Ouest Lyonnais, cette politique s'applique dans de nombreuses entreprises : C'est le cas par exemple à Atofina qui envisage de fermer prochainement l'atelier acroléine, à la SMI à Irigny où les intérims ne sont pas repris ou encore à Aventis Pasteur à Marcy l'Etoile où on ne renouvelle pas les CDD. A chaque fois des centaines d'emplois sont en jeu.
      Il est grand temps que les travailleurs mettent à l'ordre du jour l'interdiction des licenciements et le contrôle des comptes des entreprises. Je les appelle à s'associer à toutes les initiatives qui ne manqueront pas de se présenter prochainement pour manifester leur refus de cette politique du grand patronat.